Il y a un réalisateur dont je dois parler dans ce blog : c’est Steven Spielberg. Il a quand même produit un certain nombre de succès, certains artistiques (Les dents de la mer, la liste de Schindler, La guerre des mondes…), d’autres plus commerciaux (Jurassik Park 1 & 2, Minority report…) mais néanmoins divertissant. De lui, il n’y a vraiment que 1941 que j’ai du mal à apprécier. Et au milieu de tout ça, il y a une saga qui se donne à fond dans l’aventure en apportant une touche d’originalité : Indiana Jones. Véritable icône de l’aventurier américain, campé par un Harrison Ford avancé par Steven Spielberg au départ contre l’avis de Lucas, il a marqué profondément le cinéma, créant quelques produits dérivés (Alan Quatermain lui ressemble beaucoup), et surtout nous offrant des récits d’aventure vraiment divertissants. Tout commence en 1981 avec Les aventuriers de l’arche perdu, qui enflamme le box office. Indiana Jones est consacré par les fans, la presse est enthousiaste, le succès est total. La suite est mise sur les rails, et quelques années plus tard, le bestiau sort sur les écrans. Le choc est rude pour les fans, qui focalisent sur 10 minutes de film pour baisser l’estime du héros, alors que l’audace ludique n’a jamais été autant évidente. Malgré des personnages secondaires insupportables, le spectacle, plus sombre, plus « bigger than life », m’a séduit pour l’éternité. Enfin, la conclusion de la trilogie arrive, et c’est de loin le meilleur, le plus abouti, en termes de genèse du héros, de sa famille et des personnages qui l’entourent. C’est un feu d’artifice final qui réjouira tout le monde, et qui prendra le parti intéressant de pervertir la présence féminine de l’histoire (une première dans la série), en faisant un film d’amour viril et pas glamour (le point faible de l’épisode précédent)… Et beaucoup de temps après, cédant à la demande perpétuelle des fans et des studios, Spielberg nous livre Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal. Et là, c’est la déconfiture. Les applaudissements baissent dans le public, des fans le renient en public, on crache régulièrement sur ses tares… Merde, vous vouliez Indiana Jones 4, vous l’avez eu ! Et désolé, mais c’était fichtrement meilleur que ce qu’on a l’habitude de se taper ! Oui, il est meilleur que sa réputation le laisse entendre ! Redorons le blason de ce héros d’enfance, qui n’a pas encore suffisamment vieilli pour tomber dans l’oubli !

Les aventuriers de l’arche perdu : Premier film, premier carton. Les aventuriers de l’arche perdu est un triomphe ! Et ceci est facilement explicable quand on voit les ingrédients du récit de Spielberg. Un héros un peu ténébreux, qui ne recule pas devant le danger, une femme de caractère, des méchants iconiques (les nazis, des méchants qu’il n’est plus besoin de présenter) et du fantastique catholique moral. Une recette qui fait ses preuves, tant le récit est mené avec rythme, ne lésinant pas sur les lieux de tournages, l’action, et l’émotion. Indiana Jones n’est pas resté le modèle du film d’aventure à l’ancienne pour rien. Il cumule tous les ingrédients que nous aimons voir développés sur grand écran : un héros un peu volage, aux élans parfois comique, au caractère bien trempé, et doté d’attributs fétichistes immédiatement reconnaissables (blouson en cuir, fouet, colt, chapeau, une vraie panoplie). Tout est fait pour susciter l’intérêt du public. Si l’aspect religieux de la Quête ne permet pas de capter son attention, c’est l’aspect « pouvoir destructeur » de l’arche d’alliance qui vous amorcera. Rien n’est laissé au hasard. On caractérise même les méchants, afin de rendre leur retour encore plus jouissif que leur apparition (cet asiatique marqué dans sa chair par le médaillon). On fait aussi d’incroyables voyages, nous baladant du Népal jusqu’en Egypte, pour notre plus grand plaisir. En plus de l’aspect archéologique (qui sera comblé par moult détails anecdotiques qui font le bonheur de notre curiosité naturelle), nous ressentons à chaque nouvelle étape du voyage ce sentiment d’exotisme. A cela s’ajoute des séquences d’action osées pour l’époque. Et hop, une course poursuite en camion avec des cascades à gogo, et hop, un avion qui tourne sur lui-même pendant que deux types se battent en dessous… Du jubilatoire à foison, qui nous offrira des séquences aujourd’hui cultes (l’homme au sabre en plein marché, une scène à l’origine qui aurait dû durer plusieurs minutes). Mais derrière cet aspect totalement distractif, il y a des personnages profondément attachants, qui ne vivent pas que pour l’action qu’ils nous donnent à voir. Ainsi, la relation entre Marion et Indiana est relativement touchante (leur tendre séance de soin en cabine), le personnage de Saïd est immédiatement attachant de part la réelle bonté qu’il dégage (c’est rare de ressentir autant de sincérité d’un second rôle), et l’archéologue Bellock a lui aussi une intéressante approche de l’histoire qui en fait un personnage tout aussi sérieux. Mais c’est avec ce final vraiment inattendu que le film entre dans la légende, n’hésitant pas à faire vivre le fantastique des légendes, le miracle divin. Il ouvre une porte à des idées beaucoup plus stimulantes que des aventures limitées par le réel. Le ton de l’histoire était indéniablement resté réaliste jusqu’ici, rien ne nous préparait à voir la colère de Dieu se déchaîner en 16 : 9. Et vas y que je te pulvérise du nazi, que je t’en fais fondre un, pendant qu’un autre explose… Imposant dans sa violence graphique à peine amortie par les inserts de feu, c’est une fin puissante, majestueuse, qui clôt le spectacle avec une ampleur vraiment inattendue. Vraiment, si on ne quitte pas ce film avec une humeur de gamin aventureux, je ne sais plus quoi faire pour changer la donne.
5/6
de Steven Spielberg
avec Harrison Ford, Karen Allen

Indiana Jones et le temple maudit : Sans doute tient-on là l’épisode maudit de la saga Indiana Jones, puisqu’il cumule de nombreuses maladresses de script, et des thèmes volontairement plus sombres que dans le premier opus. Au niveau des erreurs, on pointe immédiatement sur la VF, une vraie immondice faisant parler Jones avec une voix suraigüe tout à fait inadaptée (mais c’est une évidence pour tout cinéphile : on regarde le film en VO). Les personnages secondaires sont eux aussi à baffer. Entre un demi-lune (que je surnomme plus simplement « demi-portion ») qui se la joue comme si il était la star du film et une Evy Hammond à gifler pour sa suffisance et ses humeurs hystériques (en plus de ses habitudes de raffinements qu’on supportera pendant tout le film). Clairement, on se demande pourquoi Jones fricote avec une gisquette de son espèce, qui s’attire notre mépris dès qu’elle ouvre la bouche. C’est elle la plus grosse erreur, et dans un élan de repentir, nous l’oublierons à jamais de la saga une fois le générique arrivé. Enfin, Spielberg se lâche complètement niveau action, nous balançant dans la gueule des invraisemblances notables dont l’absurdité égale le jouissif (sauter d’un avion dans un canot de sauvetage gonflable, faut être gonflé, excusez du peu…). Du bigger than life à outrance, car ce film, avec sa trame simpliste, ne recherche qu’une chose : en donner un maximum à voir à son spectateur, qui doit vraiment vivre un grand huit. Et nous allons très loin ! On abandonne la narration classique, nos héros ne peuvent retourner à la civilisation qu’en effectuant la mission qu’on leur propose : retrouver la pierre sacrée d’un village dévasté et les enfants qui y ont été kidnappés. Une idée plutôt intelligente au vu du contexte géographique, l’importance des jeunes générations étant capitale dans ces régions agricoles. Sur le plan du jouissif, le film « délivre largement la marchandise », en nous propulsant en plein milieu d’une incroyable scène d’action dès les 5 premières minutes du film, un vrai retour en force d’Indy qui cabotine au milieu de tout ça. C’est un univers plus manichéen, plus coloré, plus série B (!) qui s’offre à nous, et là, ça frappe fort. Sur le plan des paysages et des décors, on se fait plaisir, et nous avons droit à l’une des scènes de banquet les plus mémorables au cinéma (avec celui de massacre à la Tronçonneuse 2), où alors que le professeur Jones mène son enquête le plus naturellement du monde (on suit d’une oreille distraite les explications délivrées ça et là), on assiste à un cortège de plats exotiques qui font croissant dans l’absurde et le gerbant (Mmmh, une bonne soupe d’yeux !). Le culte à Cali (assez infondé, Cali, la déesse des morts, passant pour Satan en personne) prend ici des airs de sacrifice vaudou de la dernière espèce, avec pour la première fois le premier effet gore en full frontal ! Ce sont ces 5 secondes et la baffe d’Indy à Demi Lune (un moment de lucidité ?) qui ont terni la réputation d’Indy, alors que ce sont des détails qui ne rendent le film que plus attractif. Cet Indiana Jones 2, comme je l’ai dit, c’est un film d’éléments. C’est un peu indigeste, une fois mis à la chaîne, mais ça donne du spectacle à tout moment. On a droit ainsi, en plus d’un humour pas fin mais sincère, à l’une des meilleures dernières demi-heure de film dans l’histoire du cinéma, où on ira croissant dans le jouissif, dans l’humour, avec encore une manifestation surnaturelle en dernier lieu (ouf, les dieux indiens existent aussi !). Nous avons ici la scène d’aventure la plus osée de toute la saga ! Une course poursuite en wagonnets ! A toute allure ! Avec des interactions entre wagons ! Un monstrueux défi technique pour l’époque, et qui n’a pas si mal supporté le poids du temps (même si on remarque les incrustations, ça n’est pas difficile de se plonger dans la scène). Et ce final au milieu d’un pont de corde qu’on coupe… Mais combien de fois en a-t-on rêvé ? D’une générosité sans égale dans la saga, ce film est clairement le plus maladroit, le plus « série B », mais aussi le plus attachant, arborant d’énormes défauts, compensés par d’énormes qualités, qui se revendiquent totalement comme divertissantes, et au final particulièrement modestes. Pour moi, c’est le côté obscur de la saga, et je l’adore.
6/6 (totalement subjectif, une note classique taperait plutôt vers 4/6)
de Steven Spielberg
avec Harrison Ford, Kate Capshaw
Matrix reloaded avant l'heure...
Indiana Jones et la dernière croisade : Attention, lui, il ne vole pas ses 6 étoiles. Splendide conclusion d’une trilogie d’aventure exceptionnelle, il est la synthèse et la conclusion, avec un bout du développement, du personnage d’Indy. Ayant pris conscience des défauts qui risquaient d’alourdir le mythe avec le second opus, Spielberg planifie bien sa copie, et nous livre ce qu’on voulait voir : l’esprit du 1 ressuscité, mais en plus ambitieux, en plus imposant… L’introduction nous donne à voir un épisode de la jeunesse d’Indiana (chez les Boy Scout), en donnant quelques explications sur les origines du personnage. On a droit à son aversion des serpents, son goût pour le fouet (mais peut être a-t-il appris à s’en servir en d’autres lieux avec d’autres personnes) et sa cicatrice au menton. Nous commençons d’abord très classiquement notre film, en nous retrouvant en terrain totalement connu, puisque c’est l’atmosphère du 1, avec un nouvel objet : le saint graal ! Purée, rien que ça ! Et plutôt que de creuser du côté de Kaamelot (piste mainte fois empruntée sur le sujet), nous nous tournons vers les Croisés, et nous voilà embarqués dans l’aventure, avec des enjeux familiaux en prime (un Sean Connery magnifique, que Spielberg nous gardera longtemps au frais). Et là encore, le film fait fort, en nous emmenant dans des lieux connus, et en réussissant à nous faire croire à l’existence de dédales sous Venise (avec du pétrole en plus, et nous on gobe en disant merci Steven !). Du voyage divertissant et complice, qui nous donnera encore à voir de belles scènes d’action, ponctuées d’un humour fin et honnête (« Ha… Venise… »). Nous retrouvons par la suite nos méchants iconiques (les nazis), signe que le ton de l’histoire redevient résolument sérieux. Ce qui m’aura toujours surpris, c’est la facilité avec laquelle Spielberg ponctue son film de ficelles énormes (pas moins de 2 passages secrets dans un même château, un pont trompe-l’œil invisible) sans que cela nous gêne après coup. L’histoire se déroule mine de rien, alors qu’on nous fait clairement avaler des montagnes d’artifices ! Une preuve indéniable que la magie opère, et qu’il nous en faut peu pour être heureux. On continue dans les reconstitutions d’époque en nous faisant carrément monter à bord d’un Zeppelin, on a droit à une bataille aérienne aussi drôle que bien filmée, bref, Spieberg a quelques tonnes de munitions qu’il nous balance sans discontinuer jusqu’à l’ultime acte (où on retrouve la jubilation des pièges de l’introduction du 1). Focalisons-nous maintenant sur les personnages. C’est un feu d’artifice final ! Tous ceux que nous connaissons auront leur rôle à jouer ! Saïd aura son moment de bravoure, et même ce maladroit de Marcus aura son coup d’éclat. Et au milieu de tout ça, nous avons la relation père-fils, plutôt habilement illustrée, jouant sur les personnalités et le charisme de chacun des acteurs pour rendre ces fréquents échanges aussi sympathiques que crédibles. Et au niveau féminin, la femme revêt une perfide influence en servant sous la croix gammée, une Elsa aguichante avec un accent germain séduisant diaboliquement, auquel Sir Jones aura le bon goût de céder sans se faire prier. Un film qui se débarrasse du baiser final et qui se focalise sur des enjeux plus virils, moins « conventionnels » que l’amour homme-femme à la James Bond (où elles ne font jamais plus d’un épisode…). Le pouvoir du graal est d’ailleurs lourd de sens, puisqu’avec lui, Indiana Jones passe carrément au stade de la consécration ! Il devient immortel en se fiant à son choix, réfléchi, mais aussi guidé par l’instinct. Qu’on soit toujours catho ou pas catho, Jones devient immortel, ainsi que sa famille… Une ampleur vraiment digne d’une trilogie, et qui nous fait enfin sortir des sentiers battus et quitter la légende sur des bases appelées à traverser les siècles… C’était du moins ce qu’on croyait avant 2008.
6/6
de Steven Spielberg
avec Harrison Ford, Sean Connery
Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal : Ouh, c’est le vilain petit canard, celui là… Même si le 2 est bien pire en termes de légèreté, ce film bat clairement des records de mécontentement… J’aurai toujours du mal à comprendre un peu pourquoi, car si ce n’est clairement pas à la hauteur, c’est digne d’être dans la saga. Premier gros point : les extra terrestres… Hmm… Et bien ? On vous a fait avaler des colères divines, des dieux hindous, des immortels, et vous crachez sur les extra terrestres, la seule chose qui puisse arriver sans intervention du surnaturel ? Pfff… Quoi Lucas ? Comment ça, Lucas ? Il a filé du pognon, ce n’est pas lui qui a fait le script. C’est David Koepp qui s’en est chargé, et gaffe à ce que vous allez dire, parce que je l’aime bien, David ! Il n’a pas toujours fait du bon boulot, mais il est intègre dans son travail, et il nous a fait Hypnose, qui vaut au minimum Le sixième sens (et personnellement, je trouve qu’il l’atomise, en donnant à Kevin Bacon un des rôles majeurs de sa filmo). Bon, David Koepp n’a pas vraiment bien su tirer parti du thème des extra terrestres. Ca fait un peu gros, pas dans le ton, quand on voit le film. Mais le travail est là. Il en fait des archéologues, il nous illustre un cliché connu, mais potable (le trésor de la connaissance). Certes, il y a de grosses scories (les indigènes défendant le cimetière, on ne sait pas trop d’où ils sortent (les indiens, les indiens, c’est bien beau de dire ça, ça ne justifie pas tout), la scène des sables mouvants, Shia LaBeouf se prenant pour Tarzan, des traceurs émetteurs de signal qui indique visuellement la piste…). Mais ça, c’est parce que nous avons vieilli. Tous les Indiana Jones contiennent des erreurs dans ce genre, c’est ce qui a contribué à faire leur charme. Et de voir ce brutal retour à l’ancienne, après toutes ces années passées à voir des films où la narration a sans cesse été perfectionnée, ça n’a pas arrangé les choses. Les dialogues sont aussi un peu faibles, jouant trop la carte de l’humour (« Qu’est-ce que tu regardes papounet ? », c’est vraiment trop lourd) ou du clin d’œil virant sur l’absurde (« J’ai appris cette langue avec Poncho Villa »… Arhem !). Et avouons-le : c’est aussi parce que Shia Labeouf est le fils d’Indiana que nous boudons un peu le film. Pourtant, il ne joue pas si mal que ça (à part les scènes de coiffage ou de peur, il est crédible en blouson noir rebelle), et malgré son gag stupide de numéro acrobatique, il a sa place dans la production (la jeune génération du block buster, qu’on l’aime ou pas, c’est lui.). Côté effets spéciaux numériques, Spielberg en utilise quelques uns, c’est vrai. Mais c’est loin d’être aussi indigeste qu’un Michael Bay. Bon sang, à part les animaux (extra terrestres inclus) et la pyramide / soucoupe, qu’est-ce qui a été fait en numérique ? L’explosion nucléaire et quelques séquences d’action ? Baaah… Au niveau des personnages, Indy a pris un sacré coup de vieux (même si il ne passe pas encore le relais), et sera nettement moins dynamique qu’avant (le dernier acte est loin d’être les feux d’artifices des films précédents !). Le héros recule, et s’enlise dans des histoires familiales qui amusent sans divertir. Marion et son retour inattendu font sourire (sans que son personnage retrouve le charisme de cette dernière), et c’est avec douleur que nous voyons Ray Winstone se sacrifier (très bien d’ailleurs) à son personnage, un rôle complètement ingrat qui ne sera jamais traité comme il le mériterait. Kate Blanchett nous fera elle bien rire, assez anachronique dans sa tenue du KGB (et pour ses aptitudes, Koepp n’aurait pas dû revoir Intuitions avant le tournage). Une chose qu’en revanche, très peu ont vu, c’est la représentation de l’Histoire Américaine ! Indiana Jones devient un témoin du développement de l’Amérique ! Il a été impliqué à Roswell, il assiste de près à une explosion atomique, il est la cible d’enquêtes du FBI, il part sur les origines de l’Amérique avec les civilisations amazoniennes (assimilées avec leurs constructions aux civilisations précolombiennes, une belle aberration, mais qui est jouissive). Avec une audace en termes de pièges dans un dernier acte, Indiana devient une sorte de sage, témoin de l’évolution d’une Amérique toujours puissante et recelant un héritage culturel inestimable. Certes, ça n’a pas l’ampleur d’une course poursuite sur un tank, mais quand même, ça reste de petits atouts qui valent bien mieux qu’un film d’aventure lambda sortant de nos jours… Pour moi, il mérite largement sa note.
4/6
de Steven Spielberg
avec Harrison Ford, Cate Blanchett
Et une photo bonus croustillante :
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Dites bonjour à Kelly Brook !