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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 13:27

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Mon nanar n'est pas encore fini que je caresse déjà d'autres projets cinématographiques, moins ambitieux mais plus sérieux. Si j'ai déjà sévi dans quelques courts métrages (pas encore disponibles sur ma chaîne youtube, mais je remédierai à ça bientôt), je n'ai jamais encore touché au style expérimental. C'est maintenant en projet, avec un court métrage titré Insidieux ( anecdote sur le titre : ça fait 3 scripts avortés allant du thriller psychologique au slasher fantastique que j'essaye de titrer Insidieux, donc cette fois, c'est la bonne !), qui devrait traiter d'un couple de fantôme qui s'accroche au monde des vivants et qui "vampirise" l'essence de vie qui les entoure. C'est ma première tentative dans le genre, donc aucune idée de ce que ça peut donner (j'ai beaucoup d'idées visuelles, et des concepts de déguisements sympathiques (assez identifiables, mais j'ai bon espoir de bricoler un truc cohérent). Pas encore de dates de tournage, l'ébauche de script est terminée, voici une affiche que je me suis amusé à faire pendant une heure creuse, j'espère pouvoir vous en donner des nouvelles d'ici la fin de l'été.

 

P.S : Flottard de la Hautebuse est mon pseudo d'artiste, il faudra s'adresser à lui pour toute critique consernant la qualité de ce qu'il propose (cette schizophrénie m'arrange, elle est prétexte à revandiquer mon droit à l'erreur en cas de mauvaise surprise...).

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 19:48

algue0002.jpg

 

Pour les rares qui se demandaient où en était le projet Attack of the Killer Weed (voir le script dans la rubrique Créations personnelles), sachez qu'aujourd'hui, 45 minutes du film sont déjà en cours de montage, soit un peu plus de la moitié. En continuant après les partiels de Mai (un aléa de la vie étudiante), nous serons donc en mesure de proposer un long métrage complet pendant les vacances. Concernant la qualité du long métrage en question, elle est très mauvaise. Si nous avons fait des efforts sur certains côtés nanars (qui sont à la hauteur du budget : zéro euro), certains acteurs jouent cependant mal leur rôle nanar, ce qui est un peu lourd. Mais je tiens à rassurer les éventuels spectateurs, si c'est atterrant de stupidité, on ne s'ennuie jamais. Voici donc le premier projet d'affiche (dessinée pendant un cours de Chimie en collaboration avec une dessinatrice hors-pair dont nous tairons l'identité) et le trailer, tourné en 20 minutes avant un cours. Tourné spécialement pour l'occasion, j'espère que les éclaboussures de Beauval (vin rouge issus de différentes zones de l'union européenne) vous convaincrons, parce que je n'étais pas convaincu pendant le tournage...

 

le trailer

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 10:41

 

Nouvelle contribution personnelle de ma part au blog, sauf qu'ici, je compte tourner ce film avec des amis (enfin, c'est en projet, la pré prod venant d'être lancée avec cet embryon de scénario sans dialogues). Voilà donc déjà de quoi se rincer l'oeil sur ce que pourrait être l'une des projets les plus ambitieux de ma courte carrière de ciné amateur : un bon gros nanar monstrueux ! Cette ébauche se décompose en différentes parties, chaque paragraphe illustrant une étape du film (plutôt que d'avoir une vrais trame nanarde, autant en faire plusieurs qui disent la même chose, je pourrai en plus me prendre pour Tarantino).

Ceci est la première ébauche du script. Enjoy !

 

Un projet d'affiche suivra. Certains amateurs de nanars reconnaitront des hommages (voir des repompages totals, mais on est en mode nanar, tout est possible)

 

Un chercheur voit son avancement refusé et doit s’acquitter d’une surcharge de travail jusqu’aux congés d’été. Il est méprisé par son ingénieur de chef qui s’octroie l’intégralité de ses découvertes. Peu à peu, la tension monte alors qu’il bosse sur une algue sensée servir de nourriture pour les poissons. Entre temps, l’ingénieur promet monts et merveilles lors d’une assemblée de compte rendu. Un labo rival réclame des parts du projet car le labo responsable du projet des algues utilise un de leurs produits disponible dans le commerce. Le ton monte, les enjeux deviennent sérieux. Il faut qu’on comprenne que ceux qui ont des droits avec les brevets touchent du pognon, et qu’ils en veulent, du pognon. L’expérience donne naissance à une algue qui attaque aux poissons (plan d’un poisson rouge qui va vers l’algue, plan de l’algue immobile qui bouge brutalement d’un coup, explosion de couleur rouge et de bulles dans l’aquarium. Par vengeance, le technicien appelle un groupe d’écologistes anarchistes : Green War, qui militent pour les plantes. Ces derniers arrivent et saccagent le labo comme des primates. Ils libèrent les algues dans les toilettes, en sacralisant démesurément leur geste. Les algues flottent dans un tuyau jusqu’à la mer (à côté d’un conteneur de déchets radio-actifs). Générique ultra dynamique : Attack of the Killer Weed.

 

Lorsqu'il fait son rapport, le laborantin décrit tout ce qu'il fait, sauf les recherches qu'il a mené (par ex : j'ai déjeuné. Il y avait du hachi parmentier et des topinambours. J'ai repris mes recherches, mais j'ai dû les interrompre pour satisfaire un besoin pressant. Sur le chemin, je me suis arrêté prendre un café...). A chaque fois qu'ils parlent de leurs recherches, les scientifiques utilisent pleins de mots compliqués qui n'ont aucun rapports entre eux (« Tu as contrôlé les isotopes ? » « Ouais, les coprolites ont atteint la phase alpha. » « Et les nucléons en phase zêta ? » « Ah, non, en phase beta. » « Quoi ? Mais ça veut dire que le génome héréditaire est récessif ! » « Je crains pour la plasmose cellulaire moi aussi. » « En gros, on a affaire à un putain de monstre végétal qui pense et qui bouffe des humains. » «  Oui, en effet. Un procariote charcarias hypertrophié du bulbe rachidien et aux homolyses hypochondritiques. ».

Remake des dents de la mer : une jeune femme est attaquée alors qu’elle se baigne nue et disparaît sous l’eau. Plan d’un requin en stock shot, puis arrivée de l’algue tueuse et on voit le requin qui flotte ventre à l’air à la surface, avec des algues qui le recouvrent.

 

Scène où un pêcheur ne rapporte rien d’autre que des algues. Il n’y a plus de poissons. Il emmène quand même les algues chez lui pour que sa femme prépare une salade. Plus tard, en pleine dîner, la salade les attaque. Le pêcheur finit étranglé et sa femme tombe par terre (la salade lui fait un croche-patte) et se brise la nuque. La police conclut à l’accident.

 

Une série d’accidents de bateau paraît louche. Le technicien du laboratoire s’y intéresse et constate que c’est l’algue mutante qui est la cause de tout ça. Les autorités ne veulent rien comprendre, le tourisme local allant recommencer. De son côté, son chef se charge de lui dire que c’est de sa faute.

 

Le méchant ingénieur est un type en costard classe (jamais en blouse), qui n'arrête pas de faire des têtes bizarres et qui n'arrête pas de menacer et de faire chanter tout le monde (un gars vient pour l'aider, il le menace que si il divulgue quoi que ce soit... Une serveuse lui apporte un café, il lui dit "Vous ne m'avez jamais vu, sinon...", un facteur lui apporte du courrier "il vaudrait mieux pour vous que vous oubliez m'avoir apporté cette lettre...").


Une attaque a lieu sur la plage et tout le monde se rend alors compte de la situation. Scène de panique : tout le monde lève les bras, se met à crier (à deux à l’heure), s’excitent, se rentrent dedans, se marchent dessus, tombent à l’eau. Un ou deux se font bouffer. Quand ils courent, ils courent comme des tafioles, se heurtent les uns les autres et tombent par terre, se prennent les pieds dans les trucs... A un moment, un gars se fait arracher la jambe par le monstre, et il se remet à courir : plan de seulement son haut, qui courre normalement, et plan du sol avec un pied qui se pose de temps en temps. Les plages sont interdites d’accès. Les militaires patrouillent. Les écologistes crient à la fin de la méditerranée et du monde entier.

 

Coup des deux campeurs qui vont par effraction sur la plage pour se droguer et faire du sexe. Ils se font violer par les plantes. Le gars est tué mais la fille parvient à s’enfuir.

 

L’algue remonte une rivière. On suit avec elle un groupe de jeune qui faisaient une randonnée et qui maintenant se retrouvent harcelés par la créature, sans pour autant prendre une autre route que celle de la rivière. Justin Bieber fait partie du groupe. Scène au coin du feu où la fille leur fait une prédiction (ils entendent un bruit bizarre, puis une horloge sonner 12 coups et une sirène d’urgence) qui se produit en même temps, et tous rigolent à la fin car rien n’a l’air de se passer. Ils se font attaquer alors qu’ils se trempaient les pieds dans l’eau. Ils continuent de suivre la rivière car elle doit bien mener à une route. Un boulet fait tomber ses clefs dans l’eau, au milieu des algues. Il voit les algues bien bouger autour, mais il avance quand même une main prudente, qui se fait prendre et tirer dans l’eau. Justin et la fille commencent à tailler un tronc d’arbre pour le planter dans la gorge de la créature. Il lui jettera un T shirt dessus pour l’aveugler, puis il lui sautera dessus pendant qu’elle se débattra (il a vu ça sur Disney Channel). La fille foncera alors avec le bâton pour l’occire. Ils lancent le plan, l’algue vient, Justin lui lance le T shirt dessus et lui saute sur le dos en commençant à lui donner des fessées. La fille fonce mais la créature bouge au dernier moment et elle empale Justin. Il tombe et on entend alors son lecteur mp3, qui passe sa chanson « Pray ». La fille remonte sur un chemin et trouve la route qui longeait la rivière.

 

Des nazis écologistes veulent capturer la plante pour l’utiliser afin de conquérir le monde. Ils tentent de la capturer en l’appâtant avec des étoiles de mer à 6 branches (comme l’étoile de david, ya !), mais la manœuvre foire et ils se font boulotter par l’algue.

 

Un commando de 3 militaires est envoyé pour traquer l’algue. Ils font le postulat que les plantes ont peur du cri des herbivores. Ils diffusent dans l’eau des cris d’herbivores, ce qui leur permet de regrouper les algues. Les premiers paquets d’algues qui se forment tentent de s’enfuir par la terre. Ils sont dégommés au lance roquette par un militaire. Certains arrivent dans la ville de Hyères et commencent à déclencher la panique en renversant des poubelles, en bougeant le bouchon de ceux qui jouent à la pétanque… Heureusement, les flics débarquent en leur tirant dessus, et les algues meurent.

 

Plan du héros qui enlève sa blouse, dévoilant du muscle (bronzé). Plans icôniques, il prend des armes et va au bord de l’eau sur la plage. Au moment où il va sauter dedans, le méchant arrive avec un révolver. « Ahaha… Vous voilà ! … » Il tire un monologue où il explique l’importance de la créature, de l’avantage tactique que c’est, et finit par dire qu’il va contrôler le monde avec cette algue… En parlant, il marche vers le côté, et tombe à l’eau. L’algue le bouffe.


Un gigantesque amas d’algue sort sur la plage (gros comme Godzilla). Les militaires en bateau retournent sur la plage. Le militaire au bazooka se fait écraser par le monstre. Le technicien récupère alors le bazooka et va avec les militaires dans leur hélico. L’algue géante progresse vers l’aéroport en marchant. Elle cause plusieurs accidents, et fait s’écraser un avion (stock shots totalement artificiels). Les militaires lui donnent la chasse avec l’hélico, mais la mitrailleuse lourde ou le bazooka sont sans effet. Le scientifique empoigne alors une machette, fait un discours de quelques minutes puis saute de l’hélico sur le haut de la bête. Il commence à essayer de se tailler un chemin dans la végétation. Le monstre d’algue chancèle, puis s’effondre, mort. Les militaires atterrissent, et commencent à faire un discours funèbre sur l’éloge du devoir. Le scientifique sort alors de derrière un buisson, bien vivant. Ils se serrent la main, tout finit sur un air patriotique. Les algues ne supportent pas l’eau salée et meurent toutes rapidement. Happy end / plan sur la fille violée qui donne naissance à un mix entre poupon en plastique et algues agitées.

 

Fin

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 10:09

On vous l’avait promis, le voici ! Le second publié de mes dialogues sur ce mythe qu’est Indiana Jones, et que j’ai complaisamment rabaissé avec des écrits qui démystifient le personnage. Je rappelle pour l’anecdote que je n’ai pas écrit le script (bien trop long pour intéresser n’importe quel producteur), et que j’ai transformé un navet en nanar assumé qui se revendique comme un successeur d’OSS 117. Fi de bavardages, voici les scènes (je rappelle que l’humour n’a pas de limites).


Scène 122 :

Après avoir récupéré un nouveau Codex Maya au Pérou, Indiana échappe aux Nazis avec presque tous ses amis en sautant d’une chute d’eau. Pour la petite histoire, Greg, un ami d’Indy, disparaît tout simplement du script dans les scènes précédentes, j’ai donc improvisé sa fin.

Ext jour, sur une plage du Rio Pascua.

 

Nos amis sont étendus sur la plage du fleuve. Indy se relève.

 

Indy :

--- Du calme, on s’en est sorti. Il est temps de faire le point.

 

Indy sort l’étui mouillé de sa poche, et en sort le codex sec.

 

Indy :

--- Emma, des choses à dire là-dessus ?

 

Emma :

--- Et bien, dans la grotte, j’ai déjà pu déchiffrer qu’il existe un cinquième et dernier codex, et que ce dernier doit se trouver quelque part en Thaïlande.

 

Indy :

--- Ca me suffit ! On part dès aujourd’hui ! On va regagner la ville la plus proche, et on y prendra un avion direct.

 

Salah :

--- Mais Indy, où vois tu une ville ici ?

 

Indy :

--- On va s’y rendre à pied ! La route qu’on avait emprunté pour venir ici continuait. Et bien elle mène à Santa Cruz !

 

Emma :

--- Parfait ! Allons y tout de suite !

 

Indy :

--- Et merde ! En parlant de la route qu’on avait fait pour venir, on a oublié Greg avec les nazis !

 

Benji :

--- Oh merde !

 

Emma :

--- Pauvre de lui !

 

Salah :

--- Tu l’as mis dans une merde pas possible, Indy !

 

Indy :

--- N’ayez crainte ! Je connais le bonhomme ! Sur qu’il va se tirer de ce mauvais pas comme tant d’autres fois auparavant.

 

Un corps tombe alors de la cascade et, tiré par le courant, vient vers la plage de cailloux. Indy se précipite à l’eau et parvient à attraper le corps de son ami, à qui on a tiré une balle dans la tempe.

 

Indy :

--- Noooonnnn ! Gregoryyyyy !

 

Indy pleure sur le cadavre de son ami pendant que les autres restent silencieux.

 

Indy :

--- Mais pourquoi ? Pourquoiiiiiii !

 

Puis ces yeux se teintent de rage.

 

Indy :

--- Ces fils de pute d’hitlériens ! Ces enfoirés de nazis ! Ces pédés d’aryens ! Je jure d’entraîner leur perte ! On ne part pas ! Il faut d’abord tous les éliminer !

 

Salah :

--- Non, Indy ! Je comprends ce qu’il t’arrive, mais ne laisse pas tes sentiments prendre le dessus. On n’a aucune chance contre eux. Il vaut mieux partir et poursuivre notre quête.

 

Emma :

--- Il a raison. Fuyons héroïquement et nous reviendrons les tuer un autre jour.

 

Benji :

--- Ca serait plus prudent.

 

Indy tient toujours le cadavre de son ami, puis il le lâche. Le corps de Greg se fait emporter par le courant.

 

Indy :

--- Greg, tu fus un bon ami. On te vengera.

 

Salah :

--- Si les nazis ont repéré le trou, ils ne tarderont pas à nous retrouver…

 

Nos amis retraversent le fleuve et partent dans la forêt. 

 

Scène 125 :

Les nazis, croyant Jones mort, préparent leur prochain itinéraire

Ext jour, près des camions.

 

Manuel :

--- Il reste un ultime codex caché en Thaïlande, probablement dans le parc naturel de Khao Sok si j’en juge par la description des plantes du codex.

 

Velasquez :

--- Rassemblez les hommes et le matériel !  On part tout de suite pour le prochain aéroport ! Comment ça en Thaïlande ? Mais qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ! On va faire du zigzag planétaire toute notre vie ? On ne pouvait pas les faire dans l’ordre géographique, les codex ?

 

Manuel :

--- Hélas, il aurait fallu les faire dans le désordre…

 

Velasquez :

--- Oui ? Ca aurait été inacceptable. Mais quand même ! La Thaïlande ! C’est pas la porte d’à côté ! Si c’était un film, je tuerais le scénariste !

 

Manuel :

--- Ne vous mettez pas les nerfs en pelote ! On va y arriver…

 

Velasquez :

---Allez, hop ! Direction la ville de Comodoro Rivadavia, sur la côte pacifique ! On va embarquer vite fait pour la Thaïlande !

 

Manuel :

--- Pardon, mais ne serait-il pas plus judicieux de prendre l’avion ? On gagnerait un mois…

 

Velasquez :

---Allons allons ! Un mois, c’est trop ! On va pousser les moteurs du bateau à fond, et on y sera en quelques jours… Et puis de toute façon, nos dépenses quotidiennes ont pratiquement vidé le trésor nazi. Il n’y a plus que le bateau qui rentre dans nos prix.

 

Les nazis terminent de charger le matériel et grimpent dans les camions.

 

Velasquez :

--- Les bridés, attention, nous voilà !

 

Scène 166 :

Ext jour, au temple de Palenque.

 

Alors qu’Indy et ses amis se sont bien éloignés d’Uxmal, Vélasquez arrive sur les lieux avec ses hommes. Il descend de camion alors que ses soldats vont vérifier l’intérieur du temple.

 

Un soldat mexicain :

--- Le temple est rempli d’eau, général.

 

Vélasquez :

--- Bien bien. Et qu’est ce que nous pouvons déduire de ça, mon petit Manuel ?

 

Manuel :

--- Qu’Indiana Jones a péri, vu le déluge que c’est là dedans.

 

Vélasquez :

--- Redites-le.

 

 

Manuel :

---Indiana Jones a péri.

 

Vélasquez :

--- Ouh… Que j’aime cette phrase.

 

Le soldat mexicain :

--- Le dieu de la pluie Tlaloc lui a tiré la chasse ! Hi hi hi.

 

Vélasquez sort son pistolet et abat le mexicain.

 

Vélasquez :

--- Quelle vulgarité, ces portos…

 

Manuel :

--- Selon nos papiers, le prochain temple à activer est celui de Palenque.

 

Vélasquez :

--- Et bien, nous ne perdons pas de temps en palabres et nous repartons tout de suite. Il me semble que ce temple est activé, alors ne nous attardons pas.

 

Les nazis et les soldats remontent dans les camions et repartent vers Palenque. 

 

Scène 173 :

Alors que nos amis font la fouille du temple du soleil, et après avoir trouvé leurs renseignements, ils se rendent compte de la disparition de Sallah. Pour l’anecdote, les grandes lignes du dialogue étaient à la base dans le scénario sans dialogue (le coup des lacets surtout), et ma petite sœur a apporté sa contribution avec le logogramme en soie (tellement stupide que je l’ai gardé).

Int jour, dans le temple du soleil.

 

Les trois amis se retournent de tous côtés, et éclairent les deux directions du tunnel.

 

Indy :

--- Mais qui l’a vu en dernier ?

 

Benji :

--- Il était derrière moi il n’y a pas 5 minutes !

 

Indy :

--- Bon sang ! Il a dû tomber dans un piège. Il est très gros, alors il a peut être déclenché un truc que je n’avais pas vu.

 

Benji :

--- On revient sur nos pas alors ?

 

Emma :

--- Bonne idée ! On voit déjà si il est sur le chemin du retour, et sinon, on pourra lui envoyer de l’aide une fois retourné en ville.

 

Ils reviennent sur leurs pas en s’éclairant avec le briquet qui tremble.

 

Tous :

--- Sallah ? Sallah ?

 

Ils s’arrêtent cinq mètres plus loin. Sur le mur de droite (ils suivaient les logogrammes sur le mur de gauche), ils trouvent une large fissure (environ 1 mètre de large) qui se prolonge. Une grande paroi de soie est tissée là. Indy approche le briquet de la paroi et distingue des traits humains.

 

Indy :

--- Merde, je crois que c’est un cadavre !

 

On voit alors la soie bouger au niveau du visage. Tout le monde sursaute en reculant.

 

Indy :

--- Bordel, des araignées géantes !

 

Indy dégaine son fouet.

 

Benji :

--- Mais qu’est-ce que vous faîtes professeur Jones ?

 

Indy :

--- Il faut ouvrir la toile, sinon il va étouffer.

 

Indy fait un trou dans la soie avec le fouet au niveau de la bouche de Sallah.

 

Indy :

--- Benji, aide-moi à le tirer de là !

 

Benji :

--- Mais il est gros !

 

Indy :

--- Faut bien le faire ! On ne peut pas le laisser là ! Allez !

 

Indy et benji tirent sur le corps de Sallah. La soie cède peu à peu. Le corps tombe lourdement sur le sol.

 

Indy :

--- Vite, il faut le sortir de là !

 

Indy approche son briquet du cocon. Sur le dos de Sallah sont installées confortablement une quarantaine de mygales.

 

Indy :

--- Ah, merde ! Saloperies !

 

Indy prend son fouet et fait tomber les mygales par terre. Une fois au sol, ils les écrasent sans ménagement.

 

Indy :

--- Prenez ça dans vos mandibules !

 

Indy et benji commencent à déchirer le cocon de Sallah. Ils en enlèvent des parties, et dégagent Sallah peu à peu.

 

Sallah se relève comme s’il avait la gueule de bois.

 

Indy :

--- Ben alors, qu’est-ce qu’il t’est arrivé Sallah ?

 

Sallah :

--- Ouoh, je n’en sais rien ! Il y a eu trois mygales sur moi. Elles ont commencé à tisser leur toile. Je me suis dis, si je ne bouge pas, elles ne vont pas me piquer. Et puis, il y en a une vingtaine d’autres qui sont arrivées et elles m’ont tiré dans le trou et je n’ai pas bougé ! Et voilà…

 

Indy :

--- Tu ne pouvais pas crier ?

 

Sallah :

--- Crier, c’est bouger !

 

Emma :

--- Respirer aussi ?!

 

Sallah :

--- Oui !

 

Les amis se regardent.

 

Indy :

--- Bin, on ne va pas attendre qu’elles reviennent, les mygales.

 

Sallah :

--- Tu as raison Indy.

 

Indy :

--- Comme toujours !

 

Benji :

--- Mais t’étais juste derrière moi, quand est-ce qu’elles t’ont attaqué ?

 

Sallah :

--- Et ben il y a un moment où je me suis arrêté pour refaire mon lacet de chaussure, donc je me suis baissé et je pense que c’est à ce moment là qu’elles sont montées sur moi…

 

Benji :

--- Et ben dis donc ! Elles sont fortes pour l’embuscade ces bêtes là!

 

Sallah :

--- Mais il y a un truc qui me gratte dans le dos, là !

 

Emma :

--- Attends, je regarde ; oh mais qu’est-ce que c’est ?

 

Dans le dos de Sallah, sur sa tunique, on observe un logogramme réalisé par les mygales en soie.

 

Emma :

--- Indy, regarde !

 

Indy :

--- Oh, mais c’est un logogramme ! On dirait une péniche !

 

Benji :

--- Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

 

Indy :

--- Ces pauvres bêtes sont assoiffées ! Enfin bon. Sallah, tu as repris tes esprits, là ? Ca va mieux ? 

 

Sallah :

--- Oui…

 

Indy :

--- Ben pendant que tu bougeais pas, ben nous, on a pas chaumé ! On a les dates du règne de K’an B’alam. Retiens 583 !

 

Sallah :

--- Okay !

Nos amis se dirigent vers la sortie. 

 

Scène 199 :

Velasquez est arrêté et a son procès équitable pour la chaise électrique

 

Int jour, dans un tribunal.

 

Toutes les institutions sont déjà en place. Vélasquez entre, dans son uniforme nazi, couvert d’ecchymoses, encadré par deux policiers.

 

Le juge :

--- Messieurs les jurés, nous commençons ce procès équitable pour le général Vélasquez, accusé de crimes contre l’humanité, de génocide, et meurtres gratuit, de vol et d’interdiction de stationnement dans plusieurs endroits publics. C’est grave ! Je prône la peine de mort !

 

L’avocat de l’accusation :

--- Oui, mais quelle mort ?

 

Le juge :

--- Et bien, la pendaison, peut être ?

 

Un membre du jury :

--- Hum… Elle n’est plus pratiquée depuis longtemps. Il ne faut pas non plus exagérer, cette mise à mort est réputée amorale.

 

Le juge :

--- Il est vrai… Et que dites vous d’une piqure au cyanure ?

 

L’avocat de la défense :

--- Je m’excuse, votre Honneur, mais ce châtiment est trop doux. Il faut faire un exemple !

 

Le juge :

--- Au temps pour moi, maître. Je prône alors la chaise électrique.

 

Murmures d’approbations dans la foule.

 

Le juge au jury :

--- Combien de voix pour la chaise électrique ?

 

La quasi-majorité du jury lève le bras.

 

Le juge :

--- Et bien, je vois que nous sommes vite d’accord. J’aime ça, on voit toute l’efficacité de la justice américaine.

 

Vélasquez :

--- Votre Honneur, je proteste ! Je fais appel !

 

Le juge :

--- Refusé ! Vous êtes condamné à la peine de mort. Sentence applicable dès demain.

 

Vélasquez :

--- Et vous ne poursuivez même pas Indiana Jones en justice ? Il a tué tous mes hommes et plusieurs autres personnes au cours de cette aventure !

 

Le juge :

--- Tout le monde ici connaît le professeur Jones et son merveilleux travail. Tenter de nuire à sa réputation est la plus belle preuve de mauvaise foi que vous pouviez nous faire. Allez griller en enfer, sale aryen congénital !

 

Vélasquez :

--- Je demande à être extradé dans mon pays pour être jugé.

 

Le juge :

--- Refusé ! Vous payerez ici, sur notre sol, votre faute.

 

Indy, se levant dans l’assistance :

--- Hey, Vélasquez, tu ne veux pas mourir sur la chaise ! Très bien ! Fais face à ton destin !

 

Indy dégaine son arme et loge une balle dans le cœur de Vélasquez. Ce dernier tombe à terre. Toute l’assistance applaudit Indiana Jones. Un petit garçon avec son père applaudissent au premier rang.

 

 

Le garçon :

--- Plus tard, je veux devenir inspecteur.

 

Le père :

--- Du calme, Harry. Il faudra terminer tes études avant.

 

 

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 07:17

Ceci est un test, je publierai d’autres extraits si ceux-ci font rire pour ce qu’ils sont, à savoir une parodie d’Indiana Jones dans un scénario plus abracadabrantesque que jamais (le script n’est pas de moi), mais faite avec sérieux. Une sorte d’Indiana Jones à la OSS 117, avec des tas de blagues débiles, des sous entendus de mauvais goût, des situations consternantes, et une tendance prononcée vers l’absurde. Loin de moi l’idée de faire du subversif, c’est seulement un essai dans la parodie « de qualité ». Ces sont des extraits piqués ça et dans un scénario beaucoup plus long, les quelques indications que j'ai laissé devraient être suffisantes pour la compréhension des situations.


Dans cette histoire, Indy part à la recherche du calendrier Maya. Pour se faire, il est escorté par Emma Brown, une spécialiste des civilisations précolombiennes, Benjamin, le fils de Marcus Brody. Il doit retrouver pour cela 5 codex dispersés partout dans le monde, et pour les localiser, il doit retrouver un journal écrit par Hitler (qui n’avait rien d’autre à foutre que de collecter des renseignements sur les mayas), qu’ils pensent trouver dans sa demeure de vacance à Berchtesgaden. Les voilà parvenu à l’entrée principale en détournant l’attention des gardes nazis.


Intérieur jour, au nid d’aigle.

 

Indy stoppe ses amis en face de la porte d’entrée.

 

Indy :

--- Attendez, il y a peut-être une alarme ou un système de sécurité. Et puis, d’autres gardes peuvent être restés dans le bâtiment. Il va falloir ruser… Mettez-vous bien sur les côtés de la porte.

 

Alors qu’Emma et Benji s’exécutent, Indy se plaque contre la porte pour écouter ce qu’il se passe à l’intérieur, et toque à la porte. On entend des pas qui se rapprochent, et un homme habillé en civil ouvre la porte.

 

Rudolph :

--- Professeur Jones, mais que faites-vous là ?

 

Jones :

--- Rudolph Hoffman ? Vous vivez donc ici ?

 

Emma :

--- Mais qui est-ce ?

 

Indy :

--- C’est le fils caché d’Hitler ! Personne ne le savait.

 

Benji :

--- Espèce d’enflure ! Vous avez participé à la Shoa !

 

Rudolph :

--- Vous êtes erreur, ce n’est parce-que mon père était un méchant que j’en suis un aussi !

 

Indy :

--- Oui, je comprends ce que vous ressentez. La culpabilité de ce qu’a pu faire votre père…

 

Rudolph :

--- Mais ne restez pas sur le pallier, entrez donc.

 

Indy et ses amis entrent. Rudolph referme la porte et les conduits dans son salon.

 

Rudolph :

--- Une petite tasse de thé pour vous requinquer de votre ascension ?

 

Emma et Benji :

--- Bien volontiers !

 

Indy :

--- Avec deux sucres blancs pour moi.

 

 

Rudolph :

--- Un nuage de lait pour éclaircir votre boisson ?

 

Emma :

--- J’en prendrai peu, je l’aime corsé.

 

Rudolph :

--- Mais que me vaut le plaisir de la visite d’un scientifique aussi brillant que vous ? 

 

Indy :

--- Nous sommes à la recherche du journal sur les mayas du général Nickler.

 

Rudolph :

--- Ah… Le général Nickler. Un grand homme ! Qui hélas, avait un penchant trop prononcé pour la torture dans les camps de concentration.

 

Indy :

--- Oh ! Je n’ai jamais vraiment su apprécier les qualités de ce nazi. Trop…hum, égocentrique à mon goût.

 

Benji :

--- C’était un salaud aussi !

 

Rudolph :

--- On ne peut pas vraiment dire ça… Le problème de Nuremberg, c’est que tout le monde a agit immédiatement après le choc de la découverte des camps. Ils n’ont pas jugé avec la réserve qui était nécessaire à une telle histoire.

 

Indy :

--- Revenons sur le général Nickler.

 

Rudolph :

--- Oui… Son journal. J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer à ce sujet.

 

Emma :

--- Comment cela ?

 

Rudolph :

--- Le führer l’avait emporté pour l’étudier au cours d’un voyage diplomatique et l’avait oublié sur sa table de chevet.

 

Indy :

--- Mais où exactement ?

 

Rudolph :

--- En Chine.

 

Benji et Emma :

--- En Chine ?

 

Rudolph :

--- Oui, en Chine.

 

Indy :

--- Où ça en Chine ?

 

Rudolph :

--- A Pékin, pour être plus précis.

 

Indy :

--- Ca va, on va le retrouver.

 

Emma :

--- Mais ça nous éloigne du premier codex !

 

Rudolph :

--- Codex ?

 

Indy :

--- Je t’explique : On doit retrouver cinq codex pour débusquer le calendrier maya, et le journal du général peut se révéler déterminant.

 

Rudolph :

--- Je comprends mieux pourquoi vous êtres venu ici ! Qui veut un biscuit ?

 

Indy :

--- Merci. On va se rendre directement à Pékin à la recherche de ce manuscrit.

 

Rudolph :

--- Si je peux vous donner un conseil, cherchez vers les antiquaires, ce document a été signé par le führer, il doit avoir une certaine valeur marchande.

 

Indy :

--- Merci, je peux utiliser votre téléphone ? Il faudrait que j’appelle un ami, Sallah, qui a déménagé en Tunisie.

 

Rudolph :

--- Je vous en prie. Et dites-lui bonjour de ma part.

 

Indy :

--- Il sera ravi !

 

Indy part dans la pièce à côté et décroche le téléphone.

 

Une fois le journal récupéré, Indy et ses amis récupèrent Sallah en Tunisie, et se mettent en quête du premier codex caché par les mayas dans la ville de Tattoïne, en plein désert. Mais les nazis, mené par le général Vélasquez (qui n’a pas une gueule de Picasso), progressent aussi à grands pas de leur côté.

 

Ext jour, tatooine.

 

Après quelques plans entrecoupés d’Indy avançant dans le désert et des camions de Velasquez, les nazis arrivent à Tatooine. Il y a 4 bâtiments le long de la route. Les nazis descendent de leur véhicule, et enfoncent la porte de la première maison. Ils font sortir un couple, qu’ils font s’agenouiller sur la route. Velasquez sort de son camion et marche vers eux.

 

Velasquez :

--- Ecoutez moi bien, messieurs-dames. Je suis venu de très loin pour visiter votre charmant bled. Mais j’aimerai bien voir son attraction principale : le vieux sage Hol. Pourriez vous me dire où il vit ?

 

Le mari :

--- Mais qu’est ce que vous lui voulez ?

 

Un enfant surgit alors de derrière un bâtiment et fait mine de tirer sur les nazis avec un bout de bois.

 

Velasquez :

--- Il est à vous cet enfant ?

 

La femme a un regard horrifié.

 

Velasquez :

--- Comment s’appelle t il ?

 

Le mari :

--- Il s’appelle Luc, seigneur.

 

Velasquez :

--- Et bien, si Luc veut changer le torchis des murs de votre ruine pendant encore de longues années, il serait dans votre intérêt de me donner des renseignements.

 

Le mari :

--- D’accord. Il vit là bas, dans la petite maison en pierres au sommet de la colline.

 

Velasquez lève la tête, et aperçoit la maison en question :

--- Merci. Passez une bonne journée.

 

Velasquez et ses nazis s’éloignent de la famille en pleurs et monte au bâtiment indiqué. Derrière eux s’élève la voix de Luc :

--- Je réduirai votre empire à néant !

 

Ils encerclent la maison. Velasquez frappe à la porte.

 

Darkm :

--- Entrez !

 

Velasquez :

---Oh, grand sage Hol, je suis venu du lointain occident pour vous consulter.

 

Darkm :

--- Je possède un grand savoir en effet, et je suis heureux qu’on me respecte à ma juste valeur. Entrez, noble étranger.

 

Velasquez :

--- Je vous remercie de m’accorder votre temps précieux. N’ayez crainte, je vous dédommagerai pour cela.

 

Darkm :

--- Gardez vos deniers, je vous en prie. Je m’enorgueilli de rester au dessus de ces considérations pécuniaires qui assaillent notre peuple en ces époques troubles.

 

Velasquez :

--- Cela va de soi. J’ai eu vent que vous détenez un objet très spécial.

 

Darkm :

--- Expliquez vous, mon fils…

 

Velasquez :

--- Le codex maya…

 

Darkm :

--- Oh, en effet… Vous devez être bien informé, car peu de personnes étaient au courant pour cette pièce unique. Elle est cachée ici.

 

Darkm sort un étui fixé sous la table.

 

Darkm :

--- Ce trésor s’est transmis de père en fils pendant plus de 700 ans. Mais malgré toute l’énergie que nous y avons mise, nous ne sommes pas parvenus à lire ce que ces pages indiquaient.

 

Velasquez :

--- Je me propose de vos acheter cette relique. Comme vous l’avez, elle ne vous est d’aucun intérêt. Et pour moi, je pense qu’elle fera bien dans mon hall d’entrée.

 

Darkm :

--- Mon fils, je vous mets en garde. Ce savoir pourrait être dangereux. Et qui accroît son savoir accroît sa peine…

 

Velasquez :

--- Combien ?

 

Darkm :

--- 10000 pesetas, en cash si possible.

 

Velasquez s’exécute, et s’empare du coffret. Il sort de la hutte alors que le vieux pousse des cris de jubilation. Il entrouvre le coffret, et voit qu’il contient un parchemin. Il le referme et monte dans son camion. Les nazis remontent dans leur véhicule, et le convoi repart dans une nouvelle direction.

 

 Nos héros se lancent alors à leur poursuite en suivant leurs traces.


Ext jour, désert.

 

Indy et ses compagnons sont à dos de chameau et suivent les traces du convoi de camion. Indy ouvre la marche, suivi par Sallah, Benji et enfin Emma. Cette dernière commence à se poudrer les yeux. Son chameau, qui s’est alors plus dirigé, commence à s’éloigner de la piste, qui zigzague entre les dunes. Brutalement, le chameau d’Emma stoppe. Cette dernière, secouée, examine la situation.

 

Emma :

--- Mais pourquoi il avance plus, lui ? Il est en panne ? Allez, Hue ! Yahaaa ! Au trot !

 

Malgré les agitations et les exhortations d’Emma, le chameau ne bouge pas, et s’enfonce dans le sable un peu plus à chaque tentative de mouvement.

 

Emma :

--- Bon sang ! Mais pourquoi est-ce qu’il s’enfonce dans le sable comme cela ? C’est une tentative de camouflage ? Ou est ce que c’est simplement pour m’embêter ?

 

Elle constate que la bête est enfoncée à mi genoux, et que les autres ont disparus derrière une dune.

 

Emma :

--- Bon sang ! Mais ce sont des sables mouvants ! Vite, il faut se tirer de là !

 

Elle saute alors  aux pieds du chameau, mais en atterrissant, elle s’enfonce instantanément jusqu’au cuisses.

 

Emma :

--- Mon Dieu ! Me voilà ensablée aussi ! Qu’est ce qu’on fait dans ces cas là ? Vite ! Au secours !

 

Elle fait de grands mouvements de jambe pour tenter de se dégager, et ne réussit qu’à s’enfoncer jusqu’au bassin. Benji apparaît alors au sommet de la dune.

 

 

Benji :

--- Tout va bien, miss Brown ?

 

Emma :

--- Non ! Je vais mourir dans 2 minutes si on ne m’aide pas !

 

Benji :

--- Bon sang ! Vous êtes enfoncée dans des sables mouvants ! Ne bougez pas, j’arrive !

 

Benji cavalcade avec son chameau et arrive rapidement auprès d’Emma et de son chameau prisonnier. Il prend une corde qui est accrochée sur la selle, en attache un bout sur l’étrier, et saute dans les sables mouvants avec l’autre bout de corde. Il l’attache à la bride du chameau enfoncé. Ce dernier se dégage en étant tiré et s’éloigne.

 

Emma :

--- Merci ! Vous avez sauvé mon chameau !

 

Benji :

--- De rien ! C’était indispensable.

 

Emma, enfoncée jusqu’au ventre :

--- Mais qu’allons nous faire maintenant ?

 

Benji, enfoncé jusqu’aux cuisses :

--- Heu… Indy ?... INDY ?

 

Indy arrive au pas de course, suivi par Sallah qui est en train d’ouvrir une boite en bois.

 

Indy :

--- Bon sang, mais comment vous vous êtes retrouvé la dedans ?

 

Emma, apeurée et enfoncée jusqu’au sternum :

--- Faites nous sortir d’ici !

 

Indy met pied à terre et sort son fouet. Il le déploie et, après un son claquant, l’enroule autour du poignet d’Emma.

 

Emma :

--- Aïe ! Ca serre, ce truc !

 

Indy :

--- Possible, mais il faut vite vous faire sortir d’ici !

 

Alors qu’Indy se démêne comme un fou, Sallah commence à s’allumer un cigare. Soudain, Indy voit une colonie de 10 scorpions qui marchent sur les sables mouvant et qui commencent à grimper sur Benji.

 

Indy :

--- Benji ! Ne bouges surtout pas, quoi qu’il arrive ! Et arrêtes de respirer ! Emma, lâchez vite ce fouet !

 

 

Emma :

--- Mais je refuse ! Je suis en train de me décoincer ! Et si je reste encore plantée là pendant une minute, je vais me noyer là dedans !

 

Indy :

--- Je ne vous laisserai pas tomber ! Mais il faut me rendre ce fouet, sinon, il y aura mort d’homme !

 

Emma :

--- Alors qu’une femme, ça compte moins…

 

Indy :

--- Mais non ! Pas du tout ! Ecoutez, ça n’est pas le moment de lancer un débat pro-féministe. Lâchez ça !

 

Indy défait le fouet d’un geste vif. Les scorpions ont l’air de s’être calmé, et prennent le soleil sur Benji, qui est devenu rouge à force de ne pas respirer. Indy, avec précision, fait claquer son fouet sur Benji, ce qui coupe les scorpions en deux. Benji se retient de crier à chaque coup.

 

Sallah :

--- Indy, mon ami ! Tu veux gouter un cigare tunisien ? Je te promets qu’ils ne sont pas dégoûtants…

 

Indy, à Emma et Benji :

--- C’est bon, j’en ai fini avec ces bestioles.

 

Emma, qui a du sable jusqu’au cou, applaudit avec ses bras en l’air.

 

Indy :

--- Mais surtout, arrêtez de remuer ! Une des causes probable de ces sables mouvants pourrait être la remontée d’un puit de pétrole. Il faut donc éviter de faire la moindre étincelle…

 

Indy s’arrête de parler, ses yeux s’agrandissent de peur, et il se retourne vers Sallah.

 

Indy :

--- Sallah ! Eteins moi vite ce cigare ! Allez !

 

Sallah :

--- D’accord, d’accord ! Inutile de te fâcher…

 

Il lance le cigare allumé.

 

Indy :

--- Non ! Pas par là !

 

Le cigare retombe sur un côté des sables mouvants, devenu sombre, qui commence à s’enflammer.

 

Indy :

--- Vite, il faut vous sortir de là ! Votre poids fait remonter le pétrole à la surface !

 

Indy fait claquer son fouet et l’enroule autour du bras de Benji. Indy tire alors comme un bourrin, aidé par Sallah. Benji sort brusquement des sables, et ses jambes remontant des traces de pétrole, prennent feu. Sallah jette immédiatement une couverture dessus, ce qui étouffe l’incendie.

 

Indy :

--- Sallah ! Met vite ta couverture sur le feu ! Sinon, sa fumée nous fera repérer ! Au tour d’Emma maintenant !

 

 

Indy fait claquer son fouet et l’enroule une seconde fois autour du poignet d’Emma, dont seul les avant-bras dépassent du sable. Il tire un bon coup dessus, le buste d’Emma jailli du sable.

 

Emma :

--- AAïïe !

 

Indy :

--- Vous êtes sauvée !

 

Benji, aux vêtements noirci :

--- J’ai eu chaud !

 

Sallah, tirant la couverture brulée :

--- Ma femme va me tuer.

 

Indy tire encore, Emma est complètement dégagée et tractée sur le sable normal. Cette dernière a les jambes couvertes de pétrole, et ses bras ont été quelque peu meurtris par l’effort.

 

Indy :

--- Je vais vous penser ça…

 

Emma :

--- Inutile. Ca ira mieux dans quelques minutes. Et puis, la trousse de secours ne rentrait pas avec le carton à dessin dans la sacoche.

 

Benji :

--- Que d’émotions !

 

Sallah :

--- Ca y est, Indy ! L’incendie est maîtrisé ! Personne ne verra de fumée.

 

Indy :

--- Profites en aussi pour arrêter les cigares. Fumer, c’est dangereux pour la santé !

 

Ils sourient, et se reposent quelques instants.

 

 

Cela vaut-il le coup d’être tourné ? Précisons que je n’ai évidemment pas les droits de cette franchise, je ne suis donc pas légalement autorisé à la bousiller. Le script étant en grande partie composé de gags de cet acabit, pouvez vous me dire si vous trouvez ça amusant, ou pas du tout ?

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  • Je suis étudiant en Oenologie, j'ai 25 ans et je m'intéresse depuis quelques années au cinéma (sous toutes ses formes, y compris les plus tordues). Bienvenue sur le blog d'un cinéphage exotique.
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